A l’origine, les villages de La Montagne étaient situés sur le territoire de Saint-Jean-de-Boiseau.
Entre 1839 et 1841, Aristide Demangeat, fils cadet de l’ex-directeur de l’Arsenal d’Indret, fait construire sur le point culminant du coteau une demeure bourgeoise, entourée d’un parc et de dépendances, qu’il nomme Villa La Montagne. Le village qui se constitue autour devient tout naturellement La Montagne.
La population, ouvrière, développe un esprit républicain qui marquera la future commune de La Montagne. Elle s’installe progressivement sur un territoire essentiellement rural, achetant les terrains qu’ils construisent et cultivent après la journée de travail à l’usine.
Dès 1872, nait l’idée de fédérer cette population ouvrière dans une commune indépendante.
En 1877, la commune de Saint-Jean-de-Boiseau cède une partie de son territoire : trois cent trente-trois hectares de terres de vignes. Avec l’acquisition de coteaux au domaine militaire, la superficie passe à trois cent soixante-quatre hectares : c’est la taille actuelle de la commune.
Dès 1900, une buvette est construite en direction du bourg de Saint Jean de Boiseau, près du carrefour des « quatre routes » menant vers Boiseau, Indret et La Montagne.


Les témoins de cette époque nous ont assuré que de nombreux chats se promenaient dans « bois des fous » situé en face,de l’autre côté de la rue. C’est en voyant ces chats que le propriétaire, Pierre Delaunay, imagina cette appellation du « Chat qui Guette » qui, plus tard, donnera le nom de la route.