Le Bourg d’Orvault

Le Grand Calvaire

Situé en amont du bourg, il est impossible de manquer cet immense édifice !

Réalisé en 1877, sous la forte impulsion du curé Jean Richeux, le Grand Calvaire comporte une petite chapelle couronnée par une haute plate-forme à balustrade accessible par deux escaliers latéraux. En haut se trouve un autel

C’est sur cet emplacement, au XIXe siècle que de nouveaux bâtiments hébergeront le “petit séminaire de Nantes”, un établissement scolaire destiné à accueillir de jeunes garçons qui veulent, entre autres, devenir prêtres. Au XXe siècle, la propriété est rachetée par la fondation des apprentis d’Auteuil. L’établissement catholique devient alors le Lycée Professionnel Hôtelier Privé Daniel Brottier et forme aujourd’hui des jeunes aux métiers de l’hôtellerie.

Les enfants sur les photos sont des élèves de l’école Saint-Joseph. Bâtie au pied du grand calvaire sur un terrain donné par la famille de la Brosse, elle ouvre ses portes en 1893. D’abord école de garçons, elle devient mixte en 1971.

Le calvaire possédait une grille d’entrée. En raison de l’aménagement du rond-point, cette grille a depuis disparue mais on peut en voir une réplique sur le rond point du Hameau du Mail qui symbolise ainsi l’entrée de la ville.

En 1894, une forte tempête emporte la croix d’origine qui était en bois. Elle fut remplacée en 1895 par une croix en ciment armé coulée sur place dans un coffrage. Les statues sont typiques du 19ème siècle et certaines balustrades, détruites, ont été remplacées par des bordures de trottoir. Les vitraux cassés ont été remplacés, depuis, par du verre de couleur.

Cet édifice, offre aujourd’hui une vue panoramique unique sur le Bourg, l’école privée Saint-Joseph, l’étang de la Fabrique et la Vallée du Cens.

Le Grand Calvaire

Cette route qui mène à la place du bourg était réputé pour être pénible pour les voyageurs et les chevaux qui transitaient par Orvault car le terrain était assez pentu.

On peut voir sur cette photo le chemin à emprunter pour accéder a l’étang du bourg là où se trouvait l’ancienne minoterie.

En haut de cette route se tenait l’hôtel des voyageurs pour ceux qui désiraient faire une halte.

La Minoterie

La Fabrique, c’est un lieu-dit en contrebas du bourg, situé autour d’un petit étang. Mais c’est également le nom d’un moulin qui a fonctionné pendant presque un siècle, fournissant de la farine aux agriculteurs d’Orvault et des alentours. Il a tourné jusqu’en 1987.

Aujourd’hui le moulin n’existe plus et a laissé place à des appartements, mais l’on peut encore apercevoir ce qui reste de la base de la cheminée.

La Place du Bourg

En 1901, les moyens de transport traditionnels n’ont guère évolué. Les bicyclettes sont rares. C’est donc à pied ou avec les diligences du Père Bouvier qu’on se rend à Nantes.

L’entreprise compte deux grandes voitures, un break et 7 chevaux. Il y a trois départs par jour ; à 6 heures, à 10 heures, et à 17 heures. L’entreprise assure également le transport du lait pour les cultivateurs de Bel-Ebat, la Garnison, Montcellier, les Anges, le Landreau, le Bois-Cesbron, la Bugallière.

Au retour le Père Bouvier jetait les bidons vides, dans le fossé, sans prendre le temps de s’arrêter.

L’année 1935 sonne le glas des diligences de l’entreprise Bouvier. Jusqu’à sa mort en 1946, le Père Bouvier racontera l’histoire de ce transport en commun réputé pour ces voyages à rallonge à cause des arrêts imprévus dans les cafés…

La Place du Bourg

Le 26 décembre 1898, l’abbé Richeux bénit la première pierre de la construction de l’église actuelle. L’édifice est bâti sur l’immense potager du presbytère qui s’étendait entre la route de la Carrière et celle du Pont-aux-Prêtres et ce jusqu’au parc de la Grée. Deux ans plus tard, le 28 mai 1901, Orvault inaugure sa nouvelle église qui, faute d’argent ne possède pas de clocher.

Les deux cloches de l’ancienne église sont alors installées provisoirement, sur le mur du cimetière qui borde le chemin de la Mairie.

L’Eglise Saint-Léger

Le 26 décembre 1898, l’abbé Richeux bénit la première pierre de la construction de l’église actuelle. L’édifice est bâti sur l’immense potager du presbytère qui s’étendait entre la route de la Carrière et celle du Pont-aux-Prêtres et ce jusqu’au parc de la Grée. Deux ans plus tard, le 28 mai 1901, Orvault inaugure sa nouvelle église qui, faute d’argent ne possède pas de clocher.

Les deux cloches de l’ancienne église sont alors installées provisoirement, sur le mur du cimetière qui borde le chemin de la Mairie.

Notre Dame des Anges

A un kilomètre du bourg d’Orvault, au bord de la route départementale de Nantes à Redon se tient la chapelle Notre Dame des Anges. Construite sur un tertre gazonné, cette chapelle a été inaugurée en 1857, à l’emplacement d’un autre oratoire datant du XVème siècle.

De nombreuses fêtes avec processions avaient lieu à la Chapelle tout au long de l’année dont la plus importante était celle de la Pentecôte.

La chapelle est éclairée par huit fenêtres : une grande baie ogivale au sommet du pignon du chevet, sur chacun des deux côtés, trois fenêtres ogivales et une huitième se trouve au dessus de la porte d’entrée. Dans la fenêtre du chevet, il y a un grand et très intéressant vitrail représentant la Vierge assise, entourée de groupes d’anges. Il s’agit de Notre Dame des Anges entourée de sa cour céleste.

A l’intérieur, au dessus de l’autel, on admire la statue de Notre Dame des Anges.

 

Cette vierge au gracieux « hanchement » est caractéristique du gothique finissant (XVème siècle).

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, une magnifique « Vierge de Pitié » était exposée dans la chapelle de la Tour, derrière l’autel. Elle a été donnée au musée Dobrée, en 1850, par le baron Rascas, alors propriétaire du château. C’est une œuvre remarquable du XVe -début XVIe siècle, en calcaire polychrome de l’école de la vallée de la Loire.

En 1999, la Ville a décidé de commander au sculpteur Daniel Moulineau une copie à l’échelle 0,5, de cette œuvre classée par les monuments historiques. Ce sculpteur, établi à Apremont, en Vendée, est un spécialiste reconnu des répliques en pierre calcaire d’œuvres médiévales. La copie, autorisée par le musée Dobrée, est aujourd’hui visible dans la chapelle des Anges.

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